On ne naît pas tueur, on le devient. La première fois que le regard du prédateur s'est fixé sur Rebecca, c'était un soir d'été, elle dansait en boîte de nuit, légère et innocente. Elle ne l'a pas vu, ou pas remarqué, comme s'il était invisible. L'indifférence de Rebecca attise la convoitise du prédateur, mais il n'en montre rien. Il ne prend même pas la peine de la suivre. Pas encore, pas besoin. Il sait où la trouver. Il est patient. Le jour où il décidera d'entrer dans sa vie, ce sera non pour la partager, mais pour la dévaster. À ce moment-là, Rebecca ne pourra plus l'ignorer. Il sera même le seul homme à exister pour elle. Et ce jour pourrait bien être arrivé...