Autant le dire de suite, je fais partie des lectrices inconditionnelles d´Amélie .
Parfois déçue mais souvent touchée par le récit, à chaque roman je retrouve avec jubilation le style , l´écriture et l´univers très personnels de l´autrice.
Dans ce dernier roman, on plonge une fois de plus dans l intimité, dans l´histoire d´Amélie.
Cet impossible retour, c´est celui du Japon, de son Japon perdu dans l´enfance, retrouvé dans sa vie d´adulte puis quitté . Pour Amélie, le Japon c´est la douceur de l´enfance, le père , mais aussi l'échec d´un projet de vie à Tokyo (évoqué avec brio dans Stupeurs et Tremblements). C'est un roman emprunt de nostalgie, sur l'impossibilité de retourner en tant que touriste dans un pays ou l´on a vécu, mais aussi la difficulté de partager ses souvenirs .
Le roman se lit vite , très vite, mais pour qui a vécu une telle expérience, il restera longtemps en tête.